Un parent ou une connaissance vous demande d’être endosseur pour un prêt qu’il ou qu’elle veut contracter ?
Difficile de dire non me direz-vous d’autant plus que cette personne vous a rendu service à plusieurs reprises par le passé, qu’elle a un bon travail et que jamais elle ne vous mettrait dans le trouble en ne respectant pas ses engagements.
La première chose qui devrait vous inquiéter, est le fait que l’institution bancaire refuse de lui accorder ce prêt sans endosseur. Cela signifie qu’il y a peut-être un problème que vous n’êtes pas en mesure d’analyser. Une situation financière fragile dûe à un emploi trop récent, trop de dettes, manque de revenus?
D’après notre expérience nous avons constaté que beaucoup de gens ne sont pas conscients de leur réalité financière et ne réalisent pas qu’un prêt n’est peut-être pas la solution qu’ils devraient envisager pour se sortir de leur mauvaise situation.
Sachez que même avec les meilleures intentions du monde, personne ne peut affirmer avec certitude qu’il n’arrivera jamais rien qui puisse mettre en danger les termes d’un contrat signé de bonne foi. La perte d’un emploi, un problème de santé ne peuvent pas toujours être prévus.
Si l’emprunteur ne rembourse pas, l’institution financière exigera de l’endosseur qu’il respecte les termes mensuels du prêt pour lequel il a signé. De quoi mettre à l’épreuve une solide amitié! Alors réfléchissez-y deux fois avant d’accepter de dépanner un ami ou de demander à quelqu’un de signer et endosser votre emprunt.
Le vol d’identité est le type de crime qui connaît l’augmentation la plus rapide au Canada. La situation entourant la COVID-19 n'a fait qu'exacerber ce type de fraudes
En tant que consommateur, il ess essentiel de demeurer vigilant. Voici quelques conseils :
- Protégez votre NIP et ne le divulguez à personne;
- Choisissez des mots de passe difficiles à deviner;
- Ne divulguez jamais votre numéro de carte de crédit au téléphone ou par internet sauf si vous connaissez le destinataire et que c’est vous qui avez pris l’initiative de la communication;
- Faites preuve de prudence quant à la protection de votre numéro s’assurance sociale (NAS). Il donne accès à une grande quantité de renseignements personnels;
- Vérifiez périodiquement vos comptes et relevés bancaires et signalez toute transaction inhabituelle;
- Consultez gratuitement chaque année le rapport préparé sur vous par les agences de crédit, Équifax et TransUnion, pour vous assurer qu’il est exact et ne comporte pas de dettes et transactions non autorisées.
Si vous êtes victime de vol d'identité :
- Communiquez avec le servide de police près de chez vous et demandez une copie qui pourra vous servir comme preuve du vol auprès des organismes que vous contacterez;
- Appelez les deux principaux bureaux de crédits (Equifax et TransUnion) pour faire placer une alerte de fraude à votre dossier et commandez une copie de vos relevés de crédit;
- Signalez la fraude au Centre antifraude du Cananda
***Source : Centre antifraude du Canada
Consommateur gêné, commerçant choyé !
Afin de mieux protéger les consommateurs, de nouveaux règlements concernant l'indication et l'exactitude des prix sont en vigueur depuis le 23 février 2001. Cependant, bien que les commerçants soient au courant de leurs droits et obligations, on ne peut en dire autant de leurs clients qui ne peuvent ou n'osent pas se prévaloir de leur droit.
En premier lieu, il s'avère que la loi permet aux commerçants de ne pas étiqueter individuellement les prix sur les articles. Toutefois, il faut savoir que ceux-ci doivent alors respecter plusieurs conditions, dont l'obligation d'adopter une POLITIQUE D'EXACTITUDE DES PRIX.
Dans les grandes lignes, le commerçant doit utiliser un système de lecteurs optiques de code universel qui permet d'afficher les prix, avoir une étiquette tablette indiquant la description et le prix de l'article, fournir un reçu détaillé, installer un certain nombre de lecteurs à la disposition des clients en fonction de la surface du commerce et afficher le texte de la POLITIQUE D'EXACTITUDE DES PRIX sur des affiches de grands formats ainsi que près des caisses.
En clair, le consommateur qui s'aperçoit d'une erreur sur le prix d'un article enregistré à la caisse doit exiger que le bien d'une valeur de moins de 10$ lui soit remis gratuitement. Si l'article excède ce prix, le commerçant doit accorder un rabais de 10$ au consommateur.
N'oubliez surtout pas que le montant alors déboursé par le commerçant représente l'amende qui lui est imposé en raison de son infraction à la loi sur la POLITIQUE D'EXACTITUDE DES PRIX. À vous de vous prévaloir de vos droits, il n'y a pas de quoi hésiter si nous voulons toujours être respectés en tant que consommateurs.
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec l'Office de la protection du consommateur;
Téléphone (sans frais): 1 888 672-2556
Site Internet: www.opc.gouv.qc.ca